Organes: Sarcomes - Spécialités: Thérapies Ciblées
Forma Therapeutics MAJ Il y a 4 ans

Étude 2102-ONC-102 : de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du FT2102, chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le FT2102 est un inhibiteur de IDH-1. Lorsque cette enzyme est mutée, elle empêche les cellules de se différencier et conduit à la prolifération de cellules immatures. Ce traitement permet donc d’empêcher la prolifération des cellules tumorales. L’azacitidine est un traitement qui permet de tuer les cellules précurseurs du sang cancéreuses dans la moelle osseuse et empêche la réplication de l’ADN des cellules et cancéreuses, entrainant ainsi leurs morts. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur/ Le nivolumab est un anticorps qui active le système immunitaire contre les cellules cancéreuses et permet ainsi de les tuer. La gemcitabine et cisplatine sont des chimiothérapies. Elles agissent en inhibant la réplication de l’ADN et induisent la mort cellulaire préférentielle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du FT2102 chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis en 5 groupes en fonction du type de cancer. Tous les patients recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes en fonction du type de cancer. Les patients du 1er groupe recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du FT2102 associé à de l’azacitidine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du FT2102 associé à du nivolumab selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 4ème groupe recevront du FT2102 associé à de la gemcitabine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 semaines.

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Epizyme MAJ Il y a 4 ans

Étude EZH-202 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance du tazemetostat, un inhibiteur d’EZH2, chez des patients ayant une tumeur solide INI1-négatives, ou un sarcome synovial en rechute ou réfractaire. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le sarcome synovial est une tumeur des tissus mous qui se développe dans le tissu synovial qui tapisse les articulations, habituellement dans le genou ou la cheville mais il peut aussi se développer dans la main, l’épaule ou la hanche. Cette tumeur est d’origine inconnu car on ne peut pas déterminer dans quel type de cellules il prend naissance. C’est une tumeur rare qui affecte plus souvent les enfants ou les jeunes adultes. La plupart des cellules du sarcome synovial présentent une translocation entre les chromosomes X et 18, qui est utilisé comme marqueur diagnostic de cette tumeur. L’INI1 est un gène suppresseur de tumeurs qui est altéré dans plusieurs types de tumeurs telles que les tumeurs rhabdoïdes et les sarcomes épithélioïdes proximales. La perte d’un des allèles de ce gène résulte en une réduction du 15 à 20% au niveau d’ARNm mais la perte des deux allèles peut donner lieu à une transformation de la cellule en cellule tumorale. Cette double perte est présente dans 80% des tumeurs rhabdoïdes. Le tazémétostat est une thérapie ciblée qui inhibe la protéine EZH2 impliquée dans la prolifération des cellules cancéreuses. Il a montré un effet antitumoral prometteur en monothérapie ou en association à autres chimiothérapies chez des patients ayant des tumeurs hématologiques ou des tumeurs solides définies génétiquement, car il est capable de réduire la prolifération des cellules cancéreuses qui ont la protéine EZH2 surexprimée ou mutée. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du tazémétostat chez des patients ayant des tumeurs négatives pour l’INI1 ou un sarcome synovial récurrent ou réfractaire. Tous les patients recevront du tazémétostattazémétostat par voie orale deux fois par jour tous les jours dans des cures de 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront répartis en 7 groupes selon le type de tumeur : - Groupe 1 : les patients ayant une tumeur rhabdoïde maligne, tumeur rhabdoïde du rein, tumeur rhabdoïde atypique tératoïde ou des tumeurs sélectionnées avec des caractéristiques rhabdoïdes, y compris une tumeur maligne rhabdoïde de l’ovaire. - Groupe 2 : les patients ayant un sarcome synovial récurrent ou réfractaire avec un réarrangement de SS18-SSX. - Groupe 3 : les patients ayant d’autres tumeurs négatives pour l’INI1 ou toute tumeur solide avec une mutation de gain de fonction d’EZH2, y compris une tumeur maligne des gaines des nerfs périphériques de type épithélioïde, un chondrosarcome myxoïde extra-squelettique, un carcinome myoépithéliale, autres tumeurs malignes négatifs pour INI-1 avec l’approbation du promoteur (ex. un chordome dédifférencié) et toute autre tumeur solide avec une mutation de gain de fonction d’EZH2, y compris mais non limité à un sarcome d’Ewing ou un mélanome. - Groupe 4 : les patients ayant un carcinome médullaire rénal. - Groupe 5 : les patients ayant un sarcome épithélioïde. - Groupe 6 : les patients ayant un sarcome épithélioïde avec une biopsie de la tumeur obligatoire. - Groupe 7 : les patients ayant un chordome peu différentié (ou autre chordome avec l’approbation du promoteur). Les patients seront évalués après 8 semaines de traitement puis toutes les 8 semaines pendant la durée de l’étude.

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Étude EREMISS : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité du régorafénib, chez des patients ayant un sarcome des tissus mous non-adipocytaires après 6 cures de chimiothérapie à base de doxorubicine en traitement de 1re ligne. Le sarcome des tissus mous est une tumeur maligne rare qui prend naissance dans les tissus mous du corps, tel que la graisse, les muscles, les tissus fibreux, les vaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques et les nerfs. On regroupe les sarcomes des tissus mous en fonction du type de tissu mou dans lequel ils ont pris naissance. Le sarcome des tissus mous non adipocytaire désigne un sarcome qui ne touche pas le tissu graisseux. Il peut aussi se propager à d’autres parties du corps et former des métastases. Le traitement de référence repose sur une chimiothérapie seule ou associée à une thérapie ciblée. La doxorubicine appartient au groupe de médicaments qui combattent le cancer et que l'on appelle antinéoplasiques. Son mécanisme d'action lui permet de s'insérer dans la classe des anthracyclines. La doxorubicine prévient la croissance des cellules cancéreuses en parasitant l'action du matériel génétique (ADN) qui est nécessaire à leur reproduction. Le régorafénib agit en bloquant certaines protéines situées sur les cellules cancéreuses qui favorisent la croissance du cancer. Le régorafénib empêche donc la croissance des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du regorafenib chez des patients ayant un sarcome des tissus mous non-adipocytaires après 6 cures de chimiothérapie à base de doxorubicine en 1re ligne de traitement. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes Les patients du 1er groupe recevront du régorafénib tous les jours de chaque cycle de 1 mois, associé aux meilleurs soins de support. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront un placebo 1 fois par jour pendant 1 mois associé aux meilleurs soins de support. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour une mesure de la pression artérielle et une évaluation de la fonction hépatique tous les 15 jours pendant 2 mois puis 1 fois par mois. Les patients seront également revus pour un examen cardiaque et un test de grossesse tous les 3 mois et pour une évaluation tumoral tous 2 mois pendant 6 mois puis tous les 3 mois. Les patientes seront suivies pendant une durée de 12 mois.

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TRACON MAJ Il y a 6 ans

Étude TRACON : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du TRC105 en association avec du pazopanib avec celle du pazopanib seul chez des patients ayant un angiosarcome non résécable. L’angiosarcome est une tumeur primitive des os qui est rare et agressive. Elle apparaît dans les os de la jambe et du bassin et il est possible qu’elle soit présente à plusieurs endroits dans le même os. Le traitement se fait principalement par chirurgie si la tumeur est résécable ou par chimiothérapie en cas de métastases, mais il est nécessaire de trouver des alternatives de traitement plus efficaces pour les patients ayant un angiosarcome non résécable. Le pazopanib est un antiangiogénique (médicament qui empêche la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins) et permet d’inhiber la croissance d’une grande variété de tumeurs. Le TRC105 (carotuximab) est un anticorps monoclonal inhibant l'endogline, une protéine surexprimée sur les cellules en prolifération, essentielle pour l'angiogenèse, processus de formation de nouveaux vaisseaux sanguins. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du carotuximab en association avec du pazopanib avec celle du pazopanib seul chez des patients ayant un angiosarcome non résécable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du carotuximab 1 fois par semaine en association avec du pazopanib 1 fois par jour. Les patients du deuxième groupe recevront du pazopanib 1 fois par jour. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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